Chirurgie esthétique
avec Dr David Boudana
avec Dr David Boudana
Dr David Boudana est originaire de France où il a réalisé sa formation médicale initiale avant d’entreprendre une spécialisation en chirurgie plastique. ll a voyagé en Europe et aux Etats-Unis pour se former en chirurgie esthétique. Il a ensuite complété un fellowship à l’université de Toronto. Dr. Boudana est diplômé en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. Il a d’abord pratiqué la chirurgie plastique et esthétique au CSSS de Chicoutimi de 2012 à 2017 où il a exercé ses fonctions en tant que chef du service et était professeur d’enseignement clinique à l’université de Sherbrooke. En 2018, Dr. Boudana quitte ses fonctions hospitalières pour créer la première clinique privé de chirurgie esthétique à Saguenay ayant à sa disposition un bloc opératoire privé. Par ailleurs, Dr. Boudana souhaite apporter à la population les dernières nouveautés et technologies en matière de chirurgie et médecine esthétique.
« Mon approche de la chirurgie plastique consiste à fournir à mes patients la meilleure qualité de soin en leur faisant bénéficier des dernières techniques disponibles tout en personnalisant les soins selon leurs désirs. Je porte une attention particulière aux détails afin d’obtenir le résultat le plus harmonieux et naturel. »
– Dr David Boudana MD
La ptose mammaire est définie par un affaissement du sein et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment plat et vidé dans sa partie supérieure.
La ptose peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement.
Elle peut être isolée : on parle alors de ptose pure.
Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire: la mastopexie peut alors être associée à une petite reduction mammaire.
On peut à l’inverse observer une ptose mammaire dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaires). Dans ce cas la mastopexie peut être associée à une augmentation mammaire par prothèse selon les souhaits de la patiente.
La mastopexie ou redrapage mammaire est une chirurgie esthétique qui consiste à remodeler le sein en agissant sur l’enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position, puis l’enveloppe cutanée est adaptée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein.
L’intervention chirurgicale a pour but de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position, de reconcentrer et d’ascensionner la glande et de retirer la peau excédentaire afin d’obtenir deux seins harmonieux, joliment galbés et ascensionnés.
En cas de ptose importante, d’excès vertical et horizontal la cicatrice à la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire (au pourtour de l’aréole entre la peau brune et la peau blanche), verticale (entre le pôle inférieur de l’aréole et le sillon sous mammaire), horizontale (dissimulée dans le sillon sous mammaire).
Plus souvent, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes péri- aréolaire et verticale.
Dans certains cas de ptose mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effectuer la correction de l’affaissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole.
Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant, ou d’injecter de la graisse prélevé à l’abdomen pour améliorer le décolleté.
Le traitement des hypoplasies mammaires consiste le plus souvent à corriger le volume jugé insuffisant des seins par la mise en place d’implants (prothèses) derrière la glande mammaire, ou derrière le muscle grand pectoral. Ce geste peut être associé dans certains cas à un redrapage cutané (cure de ptôse).
Dans certains cas, il est maintenant possible d’augmenter ou de restaurer le volume du sein par transfert de graisse. Cette technique est aussi appelée lipostructure, lipofilling, lipomodelage ou injection de graisse autologue.
L’augmentation mammaire par implant ou par graisse sont deux interventions dont les objectifs sont légèrement différents :
Cette technique présente deux avantages majeurs :
Type d’anesthésie
Le lipomodelage esthétique des seins est habituellement réalisé sous anesthésie générale car plusieurs sites anatomiques sont concernés dans le même temps opératoire :
Modalités d’hospitalisation
Cette chirurgie ne nécessite pas d’hospitalisation sauf cas exceptionnel.
L’intervention
Le prélèvement du tissu graisseux est effectué de façon atraumatique, par de petites incisions cachées dans les plis naturels, à l’aide d’une canule d’aspiration (technique dérivée de celle de la lipoaspiration). On procède ensuite à un traitement de la graisse, de manière à séparer les cellules graisseuses intactes, qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables (sérosités, huile).
Le transfert du tissu graisseux se fait à partir d’incisions de 1 à 2 mm à l’aide de annules d’injections branchées sur un appareil mécanique selon la plus récente technique appelé EVL (Expansion-Vibration-Lipofiling) Le transfert de micro-particules de graisse dans différents plans (du plan des côtes jusqu’à la peau), selon de nombreux trajets indépendants (réalisation d’un véritable réseau tridi- mensionnel) permet d’augmenter la surface de contact entre les cellules implantées et les tissus receveurs, ce qui assurera au mieux la survie des cellules adipeuses greffées et donc la « prise de la greffe ».
Dans la mesure où il s’agit d’une véritable greffe de cellules vivantes (dont la prise est estimée à 50 à 70% selon les patientes), les cellules greffées resteront vivantes. Le lipomodelage esthétique est donc une technique quasi définitive puisque les cellules adipeuses ainsi greffées vivront aussi longtemps que les tissus qui se trouvent autour d’elles. En revanche, l’évolution de ces cellules graisseuses suit l’évolution de l’adiposité de la patiente.
La durée de l’intervention est fonction du nombre de sites donneurs, de la quantité de graisse à transférer, et d’un éventuel changement de position. Elle peut varier de 1 heure à 4 heures selon les cas.
Une deuxième séance de lipomodelage est envisageable quelques mois plus tard si nécessaire (et si cela est possible compte-tenu des zones donneuses de graisse), afin d’augmenter encore le volume des seins, ou d’en améliorer la forme. Cette deuxième intervention entraine des contraintes et des coûts comparables à ceux de la première séance.
L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales, etc.).
Le manque de volume peut aussi être associé à une ptôse (poitrine « tombante » avec affaissement de la glande, distension de la peau et aréoles trop basses).
L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans. Une patiente mineure n’est habituellement pas estimée apte à subir une augmentation mammaire esthétique. Elle est cependant possible dans les cas d’hypoplasies sévères ou dans le cadre de reconstruction comme les seins tubéreux ou les agénésies mammaires.
Cette chirurgie à visée purement esthétique ne peut bénéficier d’une prise en charge par la régie de l’assurance maladie.
Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d’une enveloppe et d’un produit de remplissage.
L’enveloppe est toujours constituée d’un élastomère de silicone. En revanche, les prothèses diffèrent par leur contenu, c’est-à-dire le produit de remplissage contenu au sein de l’enveloppe.
L’implant est dit prérempli lorsque le produit de remplissage a été incorporé en usine (gel et/ou sérum physiologique). La gamme des différents volumes est donc fixée par le fabricant.
Les implants gonflables au sérum physiologique sont remplis par le chirurgien qui peut adapter dans une certaine mesure le volume de la prothèse pendant l’intervention.
La grande majorité des prothèses actuellement posées au Canada et dans le monde sont préremplies de gel de silicone.
Ils sont composés de gel de silicone souple, entouré d’une enveloppe étanche, solide et élastique en élastomère de silicone qui peut être lisse ou texturée (rugueuse).
Les évolutions marquantes des nouveaux implants, leur conférant une meilleure fiabilité, concernent tant les enveloppes que le gel lui-même :
• les enveloppes, dont la paroi est aujourd’hui beaucoup plus solide, empêchent la « transpiration » du gel vers l’extérieur (qui était une source importante de problèmes) et ont une résistance à l’usure très supérieure ;
• les gels de silicone « cohésifs », dont la consistance est moins fluide, limitent beaucoup le risque de se répandre en cas de rupture de l’enveloppe.
À côté de cette amélioration de la fiabilité, la nouvelle génération d’implants en silicone se caractérise aussi par la grande diversité de formes et de tailles actuellement disponibles, permettant une adaptation personnalisée à chaque cas. Ainsi, à côté des classiques prothèses rondes sont apparus des implants «anatomiques » profilés en forme de goutte d’eau, plus ou moins hauts, larges ou projetés.
Cette grande diversité de formes, associée à un large choix de volumes, permet d’optimiser et d’adapter le choix, presque « sur mesure », des prothèses en fonction de la morphologie de la patiente et de ses attentes personnelles.
En fonction de ce contexte anatomique, des préférences et des désirs exprimés par la patiente, une stratégie opératoire aura été convenue. Seront ainsi prédéterminés l’emplacement des cicatrices, le type et la taille des implants ainsi que leur positionnement par rapport au muscle.
Type d’anesthésie : Il s’agit le plus souvent d’une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement. Dans certains cas, une anesthésie « vigile » (anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intraveineuse) pourra cependant être utilisée.
Concernant les incisions cutanées, il existe plusieurs « voies d’abord » possibles :
• voies aréolaires, avec incision dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole, ou ouverture horizontale contournant le mamelon par-dessous
• voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle
• voie sous-mammaire, avec incision placée dans le sillon situé sous le sein.
Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des zones de jonction ou des replis naturels.
En passant par les incisions, les implants peuvent alors être introduits dans les loges réalisées. Deux positionnements sont possibles :
• prémusculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux ;
• rétromusculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.
Le choix entre ces deux emplacements, avec leurs avantages et inconvénients respectifs sera discuté avec Dr Boudana lors de la première consultation préopératoire.
En cas de ptôse mammaire associée (seins tombants, aréoles basses), il peut être souhaitable de réduire l’enveloppe cutanée du sein avant de le faire remonter («mastopexie»). Cette résection de peau se traduira alors par des cicatrices plus importantes (autour de l’aréole ± verticale).
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Les douleurs post opératoires sont souvent modérées et interviennent les premiers jours. Un traitement antalgique, adapté à l’intensité des douleurs, sera prescrit pendant quelques jours.
Œdème (gonflement), ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps.
Un soutien-gorge est recommandé nuit et jour pendant quelques semaines. Il convient d’envisager une convalescence avec interruption d’activité d’une durée de 5 à 15 jours selon le type d’emploi. Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre toutes les activités sportives.
« Dans le domaine de la chirurgie esthétique de la paroi abdominale, il n’existe pas qu’une seule technique qui puisse être appliquée à tous les cas. Il convient de bien analyser les lésions et de savoir prendre en compte tous les paramètres : état de la peau, importance de la surcharge graisseuse, tonicité des muscles abdominaux, morphologie générale ainsi que la demande et les attentes du (de la) patient(e). Je propose une prise en charge personnalisée à chacun(e) de mes patient(e)s afin d’offrir la technique la plus adaptée à leurs demandes. »
– Dr David Boudana
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Chaque fois qu’il existe des lésions importantes de la peau (perte de tonicité, distention notable, vergetures importantes, cicatrices…) et/ou des altérations de la paroi musculaire (relâchement, diastasis, hernies…) la lipoaspiration isolée sera insuffisante et il faudra alors recourir à une plastie abdominale ou abdominoplastie. C’est souvent le cas après des grossesses ou une perte de poids importante.
La plastie abdominale est une des interventions les plus pratiquée en chirurgie esthétique. Elle nécessite pratiquement toujours une anesthésie générale et est le plus fréquemment réalisé dans le cadre d’une chirurgie d’un jour, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’hospitalisation nécessaire.
L’intervention va consister à retirer la graisse abdominale en excès par liposuccion pour ensuite redrapper la peau abdominale et retendre les muscles de l’abdomen. En pratique, la cicatrice sera d’autant plus longue que la quantité de tissu à retirer est importante.
La chirurgie plastique et esthétique de la paroi abdominale a fait des progrès déterminants qui permettent aujourd’hui, dans un bon nombre de cas, de proposer une technique et une stratégie thérapeutique adaptées et de résoudre ainsi, soit par une simple lipoaspiration, soit par une mini-plastie abdominale (plastie abdominale localisée), soit par une intervention plus importante (plastie abdominale étendue), les principaux problèmes esthétiques posés par l’abdomen.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié, expérimenté et à l’affût des nouvelles techniques tel que le Dr Boudana vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requise pour vous offrir une solution adaptée à vos besoins tout en minimisant les risques de complications.
La lipoaspiration permet de supprimer radicalement et quasi définitivement les surcharges de graisse localisées qui ne disparaissent pas, en règle générale, malgré un régime alimentaire ou l’exercice physique.
Dr Boudana utilise les dernières techniques de lipoaspiration mécanique assistée avec tumescence pour obtenir le résultat le plus proche de la perfection tout en minimisant les pertes sanguines et les douleurs post opératoires.
La lipoaspiration ne constitue pas une méthode d’amaigrissement et son but n’est donc pas de maîtriser le poids du patient ou de la patiente : ainsi une lipoaspiration correctement réalisée ne permettra pas de faire l’économie d’une amélioration de l’hygiène de vie. La lipoaspiration ne constitue pas le traitement de l’obésité.
Le principe de la lipoaspiration est d’introduire, à partir de très petites incisions, des canules mousses, à bout arrondi, non tranchant, perforées à leur extrémité de plusieurs orifices. Ces canules seront connectées à un circuit fermé dans lequel sera créé une pression négative.
C’est ainsi que sera possible l’aspiration harmonieuse et non traumatisante des cellules graisseuses en surnombre.
Dans la mesure où ces cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se re-multiplier, il n’y aura pas de récidive de cette surpopulation d’adipocytes.
En pratique, la lipoaspiration peut s’appliquer à un grand nombre de région du corps : « la culotte de cheval » bien sûr, mais aussi les hanches, l’abdomen, les cuisses, les genoux, les mollets, les chevilles, les bras, le dos. Les améliorations techniques ont aussi permis d’étendre son action au niveau du visage et du cou (double menton, ovale du visage).
La lipoaspiration, malgré son extrême banalisation au cours de ces dernières années, doit toujours être considérée comme une véritable intervention chirurgicale qui devrait être pratiquée par un praticien compétent et plus particulièrement un chirurgien plasticien qui est formé spécifiquement à la chirurgie esthétique et maintient ses compétences dans ce domaine afin de fournir au patient les meilleurs techniques disponibles.
Dr Boudana pratique un type de liposuccion appelé SAFElipo® selon la technique décrite par le Dr Simeon H Wall. Cette technique permet de limiter les risques d’irrégularités après la liposuccion et permet une répartition harmonieuse de la graisse au niveau des zones aspirées.
La lipoaspiration peut être réalisée, selon les cas et l’importance des zones à traiter, soit sous anesthésie locale, soit sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »), soit sous anesthésie générale, éventuellement sous anesthésie loco-régionale (péridurale ou rachi-anesthésie).
Le choix entre ces différentes anesthésies sera le fruit d’une discussion entre vous et Dr Boudana.
La liposuccion est généralement réalisée dans le cadre d’une chirurgie d’un jour, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’hospitalisation. Le patient ou la patiente peut rentrer à domicile quelques heures après l’intervention une fois la surveillance post opératoire effectuée. Dans de rares cas une hospitalisation est nécessaire.
La quantité de graisse extraite devra bien sûr être adaptée à la qualité de la peau sus-jacente qui constitue l’un des facteurs déterminant pour la qualité du résultat.
En fin d’intervention une compression modelante visant à limiter l’oedème post opératoire est realisée le plus souvent à l’aide d’un panty adapté ou de bandes élastiques.
La durée de l’intervention est fonction de la quantité de graisse à extraire et du nombre de localisations à traiter. Elle peut varier de 20 minutes à 3 heures (en moyenne 1 à 2 heures).
Il convient de noter que le temps nécessaire pour récupérer et se remettre d’une lipoaspiration est proportionnel à la quantité de graisse extraite.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gon ement) apparaissent au niveau des régions traitées.
Les douleurs sont variables, mais elles sont en règle générale peu importantes.
Une fatigue peut être ressentie les premiers jours, surtout en cas d’extraction graisseuse importante.
Une activité normale pourra être reprise 2 à 10 jours après l’intervention, en fonction de l’importance de la lipoaspiration et du type d’activité professionnelle.
Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Le port d’un vêtement de contention élastique est conseillé pendant 2 à 4 semaines.
On peut prévoir une reprise de l’activité sportive 3 semaines après l’intervention.
Il n’y a pas de modification nette de l’aspect au cours des 2 à 3 premières semaines, dans la mesure où il existe au début un gonflement post-opératoire des tissus opérés (œdème).
Dans certains cas il est possible de profiter de l’extraction de ce tissu naturel qu’est la graisse pour regalber certaines régions jugées insuffisamment galbées (visage, fesses, mains, seins). Si cette option vous intéresse, discutez-en à l’avance avec Dr Boudana.
Apprécié de façon définitive dans un délai de 6 mois après l’intervention, le résultat est le plus souvent satisfaisant : la lipoaspiration aura permis de faire disparaître définitivement les surcharges de graisse localisées, tout en entraînant une rétraction appréciable de la peau.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une nette amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos attentes sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
Les « blépharoplasties » désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer certaines disgrâces, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge.
Elles peuvent concerner uniquement les deux paupières supérieures ou inférieures, ou encore les quatre paupières à la fois.
Une blépharoplastie peut être réalisée isolément ou être associée à une autre intervention de chirurgie esthétique du visage (lifting frontal, lifting temporal, lifting cervico-facial), voire une thérapeutique médico-chirurgicale (laserbrasion, peeling, dermabrasion). Ces actes sont susceptibles d’êtres effectués au cours de la même intervention ou lors d’un deuxième temps opératoire.
Les disgrâces les plus communément en cause sont les suivantes :
• Paupières supérieures lourdes et tombantes, avec excès de peau formant un repli plus ou moins marqué ;
• Paupières inférieures affaissées et flétries avec petites rides horizontales consécutives à la distension cutanée ;
• Hernies de graisse, responsables de « poches sous les yeux » au niveau des paupières inférieures ou des paupières supérieures « bouffies ».
L’intervention vise à corriger ces disgrâces de façon durable, en supprimant chirurgicalement les excès cutanés et musculaires ainsi que les protrusions graisseuses, et en préservant naturellement les fonctions essentielles des paupières.
De nombreuses autres altérations peuvent être présentes, comme l’affaissement du front, la chute des sourcils, les rides «du lion» entre les sourcils, les rides «de la patte d’oie» au coin des yeux, les yeux «creux», les yeux «tristes» avec coin des yeux tombants, les petites imperfections de surface de la peau (rides superficielles, cicatrices, tâches…)
Leur traitement fera appel à des procédés complémentaires tels que les injections, la lipostructure ou autogreffe d’adipocytes, le lifting frontal ou temporal, une canthoplastie…
La blépharoplastie, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, est couramment effectuée dès la quarantaine. Toutefois, elle est parfois réalisée beaucoup plus précocement, lorsque les disgrâces sont constitutionnelles (facteurs héréditaires) et non pas liées à l’âge, comme certaines « poches graisseuses ».
Après analyse morphologique et dynamique de votre regard, Dr Boudana, après avoir pris en compte votre demande vous guidera dans le choix du meilleur traitement.
Il vous proposera la solution la plus sûre et la plus rapide permettant d’obtenir le résultat souhaité. Ainsi, il pourra parfois déconseiller l’intervention et proposer une solution différente pour parvenir au résultat escompté, par exemple un comblement des cernes par injections d’acide hyaluronique, associé à une intervention des paupières supérieures.
• Anesthésie locale pure, où un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières (procédé le plus fréquemment utilisé)
• Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »)
• Anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous et Dr Boudana.
• Paupières supérieures : elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, entre la partie mobile et la partie xe de la paupière.
• Paupières inférieures : elles sont placées 1 à 2 mm sous les cils et peuvent se prolonger un peu en dehors.
En cas de « poches » isolées (sans excès de peau à enlever), on pourra réaliser une blépharoplastie par voie trans-conjonctivale, c’est-à-dire utilisant des incisions placées à l’intérieur des paupières et ne laissant donc aucune cicatrice sur la peau.
Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des plis naturels.
À partir de ces incisions, les hernies graisseuses inesthétiques sont retirées et l’excédent de muscle et de peau relâchés est supprimé. A ce stade, de nombreux rafinements techniques peuvent être apportés, pour s’adapter à chaque cas (canthopexies ou fixation de l’angle externe de l’oeil, permettant de traiter une laxité de la paupière inférieure ou lipostructure pour le traitement des cernes).
Sutures :
Elles sont réalisées avec des fils très fins, habituellement non résorbables (à retirer après quelques jours).
En fonction du nombre de paupières à opérer, de l’ampleur des améliorations à apporter et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer d’une demi-heure à deux heures.
Il n’y a pas de véritables douleurs, mais éventuellement un certain inconfort avec une sensation de tension des paupières, une légère irritation des yeux.
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Les suites opératoires sont essentiellement marquées par l’apparition d’un œdème (gonflement), d’ecchymoses (bleus) et de larmoiements dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre.
On observe parfois durant les premiers jours une impossibilité de fermer totalement les paupières ou un léger décollement de l’angle externe de l’œil qui ne s’applique plus parfaitement sur le globe. Il ne faudra pas s’inquiéter de ces signes qui sont en règle générale rapidement réversibles.
Les fils sont retirés entre le 3ème et le 6ème jour après l’intervention.
Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après quelques jours (6 à 20 jours selon les cas).
Les cicatrices peuvent rester un peu rosées durant les premières semaines, mais leur maquillage est rapidement autorisé (habituellement dès le 7ème jour).
Une légère induration des zones traitées peut persister quelques mois, mais n’est pas perceptible par l’entourage.
Un délai de 1 à 6 mois est nécessaire pour réellement apprécier le résultat. C’est le temps nécessaire pour que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse et que les cicatrices se soient estompées au mieux.
L’intervention aura le plus souvent permis de corriger le relâchement cutané et de supprimer les hernies graisseuses, rectifiant ainsi l’aspect vieilli et fatigué du regard.
Les résultats d’une blépharoplastie sont en règle générale parmi les plus durables de la chirurgie esthétique. L’ablation des « poches » est pratiquement définitive, et ces dernières ne récidivent habituellement jamais. En revanche, la peau continue à vieillir et la laxité en résultant peut, à la longue, reproduire le plissement des paupières. Pour autant, il est rare qu’une nouvelle intervention soit envisagée avant une dizaine d’années.
La chirurgie intime de la femme correspond à l’ensemble des interventions qui ont pour but d’améliorer la fonction et/ou l’esthétique de l’appareil génital externe de la femme. Dr Boudana est l’un des rares chirurgien plasticien de la région du Saguenay Lac Saint Jean à avoir l’expertise nécessaire pour réaliser ces interventions. La plupart de ces chirurgies sont réalisées sous anesthésie locale avec sédation et ne nécessitent qu’un arrêt de travail limité.
L’hypertrophie des petites lèvres (ou labia minora) correspond une taille excessive des petites lèvres notamment par rapport à celle des grandes lèvres. Ainsi en position debout les petites lèvres font saillie et dépassent de la fente vulvaire.
L’hypertrophie est le plus souvent bilatérale conservant l’asymétrie physiologique des petites lèvres, la gauche étant naturellement plus importante que la droite ; elle peut cependant être unilatérale. Cet aspect apparaît le plus souvent à la puberté (hypertrophie primaire juvénile) mais il peut survenir après un accouchement ou à la ménopause (hypertrophie secondaire par vulvoptose ou fausse hypertrophie dont le traitement n’est pas alors celui de l’hypertrophie classique).
Bien souvent les petites lèvres vont présenter une hyperpigmentation (coloration plus foncée) due aux frottements dans la lingerie. Parfois, l’hypertrophie se prolonge en avant réalisant des replis de part et d’autre du clitoris. L’hypertrophie des petites lèvres entraîne souvent une gêne vestimentaire (port de jean serré, sous vêtements, de maillot de bain etc…) ou lors de la pratique de certains sports (bicyclette, équitation, varappe). La gêne est variable lors des rapports sexuels, moins physique (interposition des petites lèvres lors de la pénétration) que psychologique (gêne à se dénuder devant un partenaire). Parfois cette hypertrophie est responsable de mycoses à répétition.
L’intervention chirurgicale ou nymphoplastie a pour but la réduction de la taille des petites lèvres, la correction d’une éventuelle asymétrie majeure, sans omettre, s’il y a lieu, la réduction des prolongements antérieurs de chaque côté du clitoris. L’objectif est d’obtenir une vulve harmonieuse avec une taille des petites lèvres en rapport avec celle des grandes lèvres et du volume de la vulve.
L’intervention réalise l’ablation de la muqueuse en excès. Plusieurs techniques chirurgicales ont été décrites. La plus simple consiste en une résection à la demande selon un schéma pré-établi personnalisé, dont le tracé suit le bord libre de la lèvre. Cette technique a l’avantage d’être sûre, modulable. Elle permet de traiter non seulement l’hypertrophie des petites lèvres mais aussi le prolongement antérieur s’il y a lieu, et de réduire l’hyperpigmentation fréquemment associée. Les berges muqueuses ainsi découpées sont alors suturées au fil résorbable. Dr Boudana utilise aussi d’autres méthodes (résection cunéiforme desepidermisation, etc…). Il adapte sa technique à chaque patiente en fonction du type d’hypertrophie labiale.
Une nymphoplastie peut être effectuée dès l’âge adulte et sans limite d’âge.
La nymphoplastie est le plus souvent réalisée sous anesthésie locale parfois approfondie par des tranquilisants administrés par voie intraveineuse.
L’intervention peut durer de 30 à 60 minutes.
La chirurgie plastique des grandes lèvres (ou labia majora) consiste à diminuer l’excès ou au contraire à corriger le déficit de volume des grandes lèvres.
Dr Boudana est un des rares chirurgien dans la région du Saguenay Lac Saint Jean à avoir l’expertise suffisante pour offrir cette intervention.
La réduction des grandes lèvres est une intervention visant à réduire un excès de volume et/ou un surplus de peau au niveau des grandes lèvres.
L’excès de volume et/ou de peau ont de multiples causes (perte de poids, surpoids, excès constitutionnel, etc…) et peuvent contribuer à donner à la vulve un aspect peu esthétique.
Cette réduction peut être effectuée selon les cas par liposuccion et/ou résection chirurgicale de l’excès cutané.
L’intervention est généralement réalisée sous anesthésie locale parfois approfondie par des tranquilisants administrés par voie intraveineuse et dure entre 30 minutes et une heure.
L’augmentation des grandes est une intervention consistant à redonner du volume aux grandes lèvres.
L’atrophie (ou défaut de volume) des grandes lèvres peut être liée à de multiples facteurs: vieillissement, constitutionnel, etc.
L’augmentation de volume est réalisée par greffe autologue de tissu adipeux. En d’autres termes, il s’agit de réaliser une liposuccion d’une région du corps comprenant de la graisse en excès (généralement l’abdomen ou les hanches) et de récupérer la graisse ainsi aspirée pour la réinjecter au niveau des grandes lèvres par une petite incision de 3 mm environ, réalisée au niveau du pubis. Cette intervention peut parfois nécessiter deux ou trois étapes pour obtenir un volume suffisant et harmonieux.
L’intervention est généralement réalisée sous anesthésie locale parfois approfondie par des tranquilisants administrés par voie intraveineuse et dure entre 30 minutes et une heure.