17 Jan TESTEZ VOS CONNAISSANCES SUR LE TDAH ADULTE
Le TDAH ou trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, une problématique que nous croyions réservée aux enfants, est de plus en plus reconnue chez l’adulte. Dans les 10 dernières années, les recherches scientifiques se sont multipliées pour démontrer que cette condition ne disparaîtrait pas à l’âge de 18 ans comme on le croyait. En effet, environ 60% des enfants et ados souffrant d’un TDAH demeureraient symptomatiques à l’âge adulte et doivent continuer leur traitement.
Dans la population canadienne, on estime la prévalence du TDAH à
4.4% chez les plus de 18 ans. Par contre, seulement environ 10 % de
ces personnes recevraient des traitements adéquats. Dû à ce nouveau
diagnostic chez l’adulte, beaucoup de gens souffrent encore en silence
avec des étiquettes de « paresseux », « lunatiques », « sans écoute »,
« désorganisés », « mèche courte » ou « hyperactifs » car ce nouveau
diagnostic est complexe à dépister chez l’adulte.
VRAI ou FAUX ?
1. Le TDAH adulte peut être diagnostiqué à l’aide d’un questionnaire
disponible sur l’internet.
FAUX…et VRAI : Une bonne évaluation comprend en effet des
questionnaires disponibles sur internet ( voir le site de la CADDRA ou
www.attentiondeficit-info.com pour des trousses de questionnaires
fiables ) mais une entrevue clinique par un professionnel de la santé
est aussi nécessaire.
2. Le TDAH adulte peut être diagnostiqué par une évaluation en
neuropsychologie.
FAUX. Les tests de neuropsychologie peuvent nous aiguiller vers des
troubles d’apprentissage qui peuvent accompagner un TDAH mais chez
l’adulte, ces tests ne sont pas nécessaires pour diagnostiquer le TDAH.
3. Le TDAH adulte est très prévalent chez les personnes anxieuses.
VRAI. Le TDAH est rarement un diagnostic seul. Les études nous ont
démontré que 47% des personnes atteintes du TDAH souffrent
également d’une problématique anxieuse. Aussi, 38 % des personnes
ayant un TDAH ont développé un trouble de l’humeur ( dépression,
maladie bipolaire). On doit soupçonner un TDAH sous-jacent chez les
personnes qui ne répondent pas aux traitement traditionnels de ces
conditions.
4. Les médicaments à vie sont le seul traitement du TDAH.
FAUX. Certains patients peuvent réussir à cesser leurs médicaments
si ils obtiennent une rémission des symptômes après quelque temps et
que leur situation psychosociale est stable. D’autres peuvent même
répondre à des moyens non-pharmacologiques, tels que la psychothérapie
ou l’adoption de saines habitudes de vie et ne nécessitent pas de
traitement pharmacologique.
N’hésitez pas à nous joindre pour plus d’informations ou pour une évaluation,
Il nous fera plaisir de vous éclairer et vous aider.